Team GeoAlert

Team GeoAlert

Le paradoxe des objets connectés illustré par une Jeep

Les deux spécialistes à l'oeuvre

Charlie Miller et Chris Valasek à l’oeuvre

Si vous avez lu nos articles précédant sur ce blog GeoAlert GéoAlert, vous savez déjà ce qu’est le « quantified-self » et savez déjà qu’il existe de nos jours un nombre croissant d’applications et d’objets connectés nous permettant d’améliorer notre santé, de nous protéger, voire de nous sauver la vie.

Mais que diriez-vous, si votre objet connecté était capable de vous prendre la vie ?

C’est face à ce dilemme-là que travaillent Charlie Miller, ingénieur en sécurité chez Twitter, et Chris Valasek, chercheur spécialisé sur les véhicules pour une entreprise de sécurité informatique, afin de prévenir aussi bien les entreprises de l’automobile que les conducteurs du danger de ces véhicules, ou plutôt du danger des failles technologiques contenues dans leurs systèmes.

Durant une simulation du journaliste Andy Cherokee, les deux chercheurs activent et désactivent plusieurs fonctionnalités du véhicule, une Jeep Cherokee (Chrysler). Cela va de la mise en marche de la musique et de son volume, à l’arrêt du fonctionnement des freins et de l’accélérateur, voire parfois à l’utilisation du volant.

Ainsi, ces chercheurs expliquent que pour prendre le contrôle du véhicule il est possible d’exploiter une faille de son système (à certaines conditions). Ce genre de faille rendant accessible aux hackers le système de la voiture existe selon une estimation sur 471 000 véhicules.

Certes, face à ce problème les compagnies automobiles comme Chrysler ont commencé à proposer un patch de correction (sans jamais reconnaître la faille toutefois), mais au vu de la complexité de l’installation de ce patch, les chercheurs supposent que la plupart des véhicules avec cette faille le resteront. Ce sujet n’inquiète pas seulement les compagnies automobiles et les automobilistes, mais aussi les autorités, notamment américaines, qui ne veulent pas lier au développement technologique de leur pays les risques de hackings mortels.

Comme l’a exprimé Ed Markey dans un communique envoyé à Wired, « Les conducteurs ne devraient pas avoir à choisir entre être connectés et être protégés ».

Pourtant, c’est aujourd’hui 36 millions de voitures connectées que l’on compte en circulation, un nombre exubérant de nouvelles fonctionnalités pour nos voitures connectées, et clairement un nouveau marché pour les géants du cloud et de l’informatique comme Apple et Google. Problème : ce nouveau marché des objets connectés est aussi le terrain de jeu des hackers, heureux de pouvoir s’amuser d’autres choses que des ordinateurs.

 VOIR LA VIDEO DE LA SIMULATION

Pour en savoir plus rendez-vous sur le magazine Wired où le journaliste décrit sa simulation en détails.

Comprendre son sommeil pour améliorer sa qualité de vie

 

Visuel d'une application dédiée à l'étude du sommeil

Visuel d’une application dédiée à l’étude du sommeil

 

Des chiffres pour comprendre.

Saviez-vous que 81% des salariés estiment ne pas dormir suffisamment bien ? (*) Egalement, saviez-vous que 31% des Français dorment entre 2 et 6 heures par nuit, et à l’opposé, 6% de la population dort plus de neuf heures en semaine (ce taux passe à 35% le week-end) ?

Cela peut notamment expliquer qu’un Français sur cinq connaisse des épisodes de somnolence durant la journée ! Mais comment est-il possible aujourd’hui, outre les médicaments, d’améliorer notre sommeil, si précieux pour notre qualité de vie ?

Une autre réponse apportée par des applications.

C’est pour faire face à ce problème de société grandissant que les développeurs se lancent dans les applications pour surveiller et contrôler le sommeil. En effet, le sommeil connaît des cycles durant la nuit qui, pour se sentir mieux pendant la journée, ne doivent pas être stoppés au hasard lors du réveil.

Fonctionnement de ces applications

Fonctionnement de ces applications

Ainsi, il existe aujourd’hui une multitude d’applications avec des fonctions variées supposées nous permettre de mieux dormir et surtout de mieux nous réveiller, par exemple :

Sleep Cycle [79cents] ou iSommeil sur Iphone, Zeo Sleep Manager, Sleepbot ou Smart Alarm Clock (gratuits sur Android) : ces applications analysent l’état de votre sommeil grâce aux capteurs de mouvements intégrés dans votre mobile. Elles donnent le moment idéal pour votre réveil. Certaines donnent également l’intensité de vos ronflements et la possibilité d’avoir fait des apnées du sommeil, comme l’application Sleep Aid.

Pour ceux qui ne souhaitent pas dormir avec leurs téléphones auprès d’eux, la montre Sleeptracker a les mêmes fonctions mais pour un prix bien plus important (Comptez 159,90€ ).

Evidemment, ces applications ne permettent pas de retrouver le sommeil pour ceux ayant des troubles profonds. Cependant, elles peuvent vous aider à comprendre l’origine des problèmes, et peut-être vous donner des solutions possibles.

Attention, sachez que des apnées du sommeil (Arrêt involontaire de l’inspiration pendant minimum 10sec jusqu’à parfois 30sec) peuvent se traduire au réveil par une fatigue, des maux de tête et des somnolences durant la journée. De façon plus grave, elles peuvent aussi être à l’origine de maladie cardiovasculaires, ou, si elles ne sont pas encore diagnostiquées, de complications lors d’opérations chirurgicales. Ainsi, si vous avez ces symptômes régulièrement, pensez à vous renseigner.

Tout comme le carnet de santé disponible sur GeoAlert GéoAlert, sur ces applications les cycles du sommeil peuvent être enregistrés afin de permettre une analyse plus poussée par des spécialistes et médecins.

 

(*) Données extraite d’un document Le Hub Santé

Le « quantified-self », opportunité ou danger ?

             « Connais-toi toi-même ». Ce précepte grec n’a jamais été plus vrai qu’aujourd’hui, à l’heure du quantified-self.

Mais d’ailleurs, qu’est-ce que le quantified-self ou quantification de soi en français ?

Ce phénomène est apparu dans les années 2000 aux Etats-Unis a pour origine le nouveau rapport au corps offert grâce aux nouvelles technologies. En effet, il est naturel de dire que l’on ne peut améliorer ce qu’on ne peut quantifier, c’est pourquoi on a vu se développer des objets connectés pas seulement avec notre maison, mais aussi avec notre corps, c’est-à-dire avec votre activité physique – pas, poids, rythme cardiaque. Ainsi, le quantified-self est le nom pour ce nouveau mouvement, de mode ou de valeur, qui pousse les foules à suivre et partager leurs données de santé quotidiennement, innocemment, et ce pour mieux connaître leur corps dans le but de mieux le gérer.

Les risques du quantified-self :

Cependant, cette nouvelle tendance n’est pas sans danger. D’abord, tout comme toutes les vagues d’innovations technologiques, celle-ci possède son lot de risques typiquement liés aux technologies. Les données collectées peuvent donner lieux à un nouveau commerce de l’information santé, où ces données permettent d’anticiper les besoins du marché (CF. Article IBM & APPLE) ; le piratage des informations de santé peut mettre en péril l’intimité profonde de l’individu-la fin du secret médical ? ; etc.

Mais en réalité, ce sont des risques nouveaux et inattendus qui inquiètent certains acteurs du marché, experts ou sociologues. En effet, cette nouvelle mode est sur le point de remodeler notre société actuelle, son mode de fonctionnement et sa pensée. Quels sont ces nouveaux risques ?

Pour commencer, le quantified-self pourrait donner lieu à la création de fausses normes comportementales et physiques. C’est-à-dire que l’obsession du corps, de son fonctionnement et de ses performances peut être à l’origine d’un nouveau modèle humain qui ne peut correspondre à tous les individus ou toutes les sociétés, et ne serait alors qu’un leurre.

De plus, selon l’étude réalisée par le cabinet Roland Berger, ce nouveau modèle est susceptible d’entraîner de nouveaux partenariats, notamment entre les collecteurs de données (Samsung, Apple…), les fournisseurs de soins (Les assurances), mais aussi avec les employeurs. La globalisation de cette pratique de quantified-self, entre-autre du partage des données de santé, rend en effet possible des pratiques discriminatoires envers ceux qui ne partagent pas leurs données. Ces derniers renverraient alors une image de « mauvais risque » aux employeurs ou assurances (cf. Cahiers IP n°1 de la CNIL, « Vie privée à l’horizon 2020 », 2012). Ainsi, peut-être que plus tard nos assurances offriront des tarifs avantageux pour ceux pratiquant un certain nombre d’activités physiques …

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Enfin, cette envie ou besoin de résoudre nos problèmes de santé par la compréhension de notre corps et de ses dysfonctionnements nous éloigne en réalité de la solution, qui se trouve être dans la cause originelle de nos problèmes de santé. Ainsi, comme le dit Antoinette Rouvroy, « rendre les individus plus responsables de leur bonne ou de leur mauvaise santé risque de distraire l’attention sur les causes environnementales ou socioéconomiques de la mauvaise santé, au profit de causes comportementales. » Autrement dit, il est plus facile de se concentrer sur la résolution du problème par la création de nouveaux comportements compensateurs que de lancer des réformes structurelles pour s’attaquer aux causes environnementales et socioéconomiques sources du problème.

Ainsi il est clair que la tendance du quantified-self est une pratique controversée à réaliser avec modération.

Attention à bien différencier les applications de santé/sécurité de type quantified-self, et celle de type protection de sa santé et sécurisation comme GeoAlert GéoAlert*. En effet, dans le premier cas l’individu se concentre sur lui-même, tandis que dans l’autre l’individu se concentre sur son réseau de proches pour améliorer sa sécurité et son bien-être quotidien.

*Par soucis d’éthique, sachez qu’GeoAlert GéoAlert n’utilise pas vos données personnelles.

IBM et Apple, les géants de l’informatique au servGeoAlert de la santé.

IBM Watson Health cloud

 

Saviez-vous que chaque personne est à l’origine d’un million de gigaoctets de données de santé au cours de sa vie ? Et pourtant, voilà ce que nous affirmait IBM en Avril dernier, à leur annonce du partenariat des géants IBM et Apple.

L’engouement grandissant pour les applications santé et les gadgets connectés ayant pour but de surveiller notre corps et nos activités physiques a lancé IBM sur son nouveau marché, la santé. En effet, la gestion de l’information est l’enjeu principal du Big Data, et l’enjeu aujourd’hui est de stocker et classer ces données de santé affluant sur le Cloud via ces applications afin de les analyser et de les comprendre.

C’est dans ce contexte qu’IBM et Apple s’associent en mettant en commun leur savoir-faire pour mettre le Big Data et l’informatique au servGeoAlert de la santé. IBM met ainsi à disposition d’Apple son super-calculateur Watson afin de développer une plate-forme, nommée Watson Health Cloud, destinée ,grâce au partage de données Apple anonymisées, à fournir une analyse poussée de celles-ci.

Qu’est ce que cela va apporter concrètement au marché actuel de la santé ? Cela est une réelle avancée pour les services santé et pour la science. En effet, cela représentera une vue globale de la santé de chaque individu, qui, avec la dimension prédictive du Big data, permettra de donner des solutions médicales en fonction de l’analyse des résultats santé de chacun.

Comme l’explique John E. Kelly III, vGeoAlert président senior, IBM research and solution portfolio,

 Les solutions IBM de stockage sécurisé et d’analyse de données permettront aux médecins et aux chercheurs de s’appuyer sur un aperçu en temps réel de la santé des consommateurs et sur des données comportementales d’une échelle jamais atteinte jusqu’ici.

Cette association des deux poids-lourd nous montre encore l’intérêt grandissant de la santé pour la communauté internationale. Aussi bien source de profits que de progrès, la santé est un enjeu majeur de demain, où les populations seront à la fois plus sensibles et plus robustes qu’hier. C’est dans ce même intérêt qu’GeoAlert tente de répondre aujourd’hui aux problématiques de l’isolation et de l’indépendance des individus via les technologies avancées permettant elles aussi en un sens, de réunir les données et créer une communauté de partage des informations à son échelle.

La technologie est aujourd’hui au servGeoAlert de la santé, n’oubliez pas de profiter de cette occasion pour rester protégé grâce à l’application GeoAlert.

Bon courage pour le Bac !

BAC

Bon courage à tous ceux qui commencent les épreuves du Bac aujourd’hui !

Comme chez GeoAlert GéoAlert on est un peu philosophe, on vous propose une petite citation à inclure dans vos dissertations :

« L’homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique. » Albert Einstein

Bon courage à tous !

Les démonstrations GeoAlert GéoAlert : Installation et inscription (1)

Suite à vos nombreuses questions nous avons décidé de vous proposer des vidéos de démonstration pour vous aider pas à pas dans l’utilisation de l’application.
Aujourd’hui, nous commençons avec une étape simple mais primordiale : l’inscription au site et l’installation de l’application sur votre portable.

Si vous avez des idées de sujets à nous soumettre, n’hésitez pas à nous écrire dans les commentaires les démonstrations que vous souhaitez avoir!